Pas un jour ne passe sans que l’envie d’un renouveau ne s’invite,
Pas une nuit ne voit le jour sans le fardeau du réveil
Chargé du l’amertume, encore présent, de la veille.
Au matin, un sourire s’esquisse, par habitude,
Puis s’efface le soir dans un long soupir,
Avant que les rêves ne réaniment le coeur.
Entre l’aube et le crépuscule s’est glissée une ombre :
Un homme, haut et fier, s’est courbé
Sous l’invisible charge d’un jour ordinaire.
Quelle cause derrière cet élan perdu ?
L’excès, le vide, le désespoir peut-être
De ne jamais remporter sa journée.
Qu’importe la mission :
Toujours revient la douce tentation
De fuir dès qu’un obstacle se dresse.
Que faire alors, sinon redoubler d’effort,
Apaiser la frustration,
S’armer de patience pour briser ses chaînes ?
Un choix en apparence facile,
Mais aux gestes si difficiles :
Se combattre pour enfin naître à soi.
Écrit le 10 juillet 2025.