Ecrits de passage

Le labyrinthe de la vie.

A quoi bon espérer un lendemain si nos yeux ne peuvent voir plus loin que les plaisirs de l’instant ? Passé, présent, futur, tous les temps sont reliés par ce fil d’Ariane que l’on appelle histoire. De nos jours, il est devenu fou d’oser lever les yeux, de penser le présent en tentant de le sublimer en un futur prometteur. Quel est cet ingrédient qui permet à l’homme de sortir de son brouillard, de prendre sa boussole dans l’espoir de retrouver un sens pour les lendemains à venir ?

J’ose espérer que la crise d’aujourd’hui se dissipera sous la prise de conscience globale que vit notre monde. Ce monde qui ne cesse de bouger, de connaitre des catastrophes qui nous éloignent de plus en plus de ce qui compte : l’avenir que nous offrons à ceux qui nous suivent. Les glaces, aux quatre coins fondent, les eaux s’élèvent, les espèces disparaissent, les cultures se perdent, la différence se transforme en une similarité feinte. Que laissons-nous en héritage à nos enfants, quelle boussole leur offrons-nous pour qu’ils ne se perdent pas comme nous dans le labyrinthe de la vie et qu’ils échappent au Minotaure, ce temps inarrêtable, qui nous court après jusqu’à ce que nous poussions notre dernier souffle ?  

Écrit le 07 août 2021.

– 1/4 – Texte écrit pour l’exposition de l’artiste @peintre.parfois : « Une civilisation désorientée vers des lendemains prometteurs. »

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