Ecrits de passage

Aujourd’hui, nous ne ferons qu’un.

Sur toi, je pose mon regard,
Celui dont tu n’arrives à soutenir l’intensité,
Qui te pénètre, perturbe et fait trembler :
Un sourire aux lèvres, l’esprit chantant comme face à une oeuvre d’art.

Ton visage change de direction,
Victime de mille et une émotions.
Une main, délicatement, se pose sur ton bras
Un soupir s’évade, je sais que tu es toute à moi.

Nos yeux s’enchantent de se pénétrer,
Communiquent sans mot pour les perturber.
Nos corps, lentement, s’approchent
Sentant les prémices d’une possible catastrophe.

Nos yeux ne se quittent,
Seuls, nos regards s’intensifient.
Ils pénètrent nos pensées les plus profondes
Et poussent nos corps à l’action.

Ton corps, lentement, se tourne vers le mien
Répondant à l’invitation inaugurée par ma main.
Mes bras t’accueillent, ton regard pointe vers le ciel.
Je m’enivre de ton parfum, de la chaleur de ton corps, de ce plaisir mutuel. 

Ta tête se tourne, à l’inverse de la mienne.
Nos lèvres s’approchent, s’accrochent.
Nos yeux se ferment, nos langues s’éveillent.
Ma respiration s’alourdit, la tienne s’intensifie. 

Commençant par de légers mordillements,
La passion grandit et pousse à plus d’expression.
Mes mains sur tes hanches collent ton corps au mien 
Te laissant découvrir au travers de sensation que mon corps n’est pas en reste.

La chaleur grimpe inexorablement.
Nos gestes se perdent et perdent de leur candeur d’action.
Nos corps fusionnent et souhaitent se découvrir sans fin.
Je te parle et t’élève le cœur serein.

De toi, je ne peux quitter les yeux.
Tu as fait de mon désir le tien.
Il va sans dire que je te veux
Et, qu’aujourd’hui, nous ne ferons qu’un. 

Mercredi, le 05 mai 2021.

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