VIII. A la nuit tombée, partie II.

Il voulut croire aux étoiles qui illuminaient le ciel,
Alors que l’heure sonnait et que son regard s’enluminait de feu.
Sous le fervent effet de cette aventure, il prit sa plume pour se délivrer de cet engouement.
Il se livra laissant son cœur prendre le relai et briser toutes les entraves qui le maintenaient prisonnier.
En parfaite liberté, au travers de sa plume, il se donna cœur et âme en insufflant une pointe de sa vie.

Ses feuilles blanches s’enflammèrent sous l’ardeur de sa passion.
Le rouge s’empara de ses pages en réponse à ses déclamations.
Il s’était vidé de son sang pour offrir l’éternité à ces instants perdus.

Le jour finit par se lever sous la chaleur ardente du soleil.
Ces instants compris entre hier et le passé s’effacèrent,
À l’instar des sentiments qui l’excitaient naguère.

À la nuit tombée, tous ses joyaux surannés perdirent leur lumière.
L’espérance reprit son cours ordinaire en n’ayant d’yeux qu’au-devant.
L’illusion d’un possible amendement lui fut soustraite.
À la nuit tombée, il le sait, nul ne résiste à sa destinée.

Ecrit le 07 avril 2021, variante de la partie I.

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