Ecrits de passage

VII. Avant que la nuit ne tombe.

Il y a des sentiments qui prennent naissance,
Lorsque la nuit se couche,
Et enduisent le jour,
De ces questionnements.

Rien n’a changé, 
A l’exception d’une nuit de sommeil.
Entre hier et aujourd’hui,
Que s’est-il passé,
Pour que ton regard se porte ailleurs ?

J’aurais aimé :
Que les choses fussent différentes,
Que notre avancé fut plus linéaire,
Que hier, soit plus qu’un rêve.

De toi, j’aurais aimé me recouvrir,
Sentir ton pouls battre au plus près,
Découvrir ces choses sans nom,
Construire une histoire,
Face à laquelle, hier encore,
Je disais non.

Mais, l’indifférence pointa son nez,
En silence tu t’éloignais,
Ne laissant que ton dos,
En réponse à mes intentions.

Tes mots me certifiaient le contraire,
Mais le coeur n’y était plus.
Le vent avait changé,
Mes yeux perlèrent.

L’espoir ne me quitta pas,
Ni le désir de percer la carapace qui te recouvrait.
Je voulais encore apprendre ces choses que tu aimes tant,
Et toutes celles qui te font fuir secrètement.

Je souhaitais apprendre la femme,
Ouvrir ces portes que les verrous maintenaient,
Et qu’importe les dangers, doucettement y pénétrer,
Que la lumière se fasse, avant que la nuit ne tombe.

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