Le besoin grandit.
Il devient pressant, oppressant
De continuer à marcher sans essence au-dedans.
Tout changer,
Il me faut tout changer
Et repartir de zéro, sans aucune sandale à mes pieds.
Ne l’entends-tu pas, cette voix criée ?
Elle hurle dans le désert, pris d’un désir éternel
De vivre sur terre comme elle le fait au ciel.
Essoufflé, je me trouve à errer.
Je n’entends plus rien, j’ai par trop écouté
Les voix temporaires qui se faisaient passer pour reines.
Le corps au sol, foulant le sable chaud.
J’entre en moi-même, incapable de tout mouvement.
Dois-je accepter la mort, pour que la vie me revienne en un coup de vent ?
Écrit le 01 avril 2022.