Il n’y avait rien de bleu,
Pas une once de couleur claire,
Pourtant, un ciel se cachait dans ses yeux.
Ils brillaient d’une lueur particulière,
D’une lumière qui ne brûle pas, mais stimule l’intérêt.
S’en détourner m’était impossible, j’en étais comme captif.
Oh, oui, il faut le dire,
Elle était d’or, je n’étais que d’argent.
Un monde nous séparait, du moins en apparence.
Mes désirs étaient grands,
Mon coeur ne savait plus où donner du regard.
Elle me captivait par sa légèreté, par sa particulière singularité.
Je souhaitais voir mes pensées s’envoler,
Flirter au plus haut des cieux sans jamais la blesser.
Ma nature m’amenait en d’autres contrées, je ne pensais pas la mériter.
Nous parlions des heures durant de notre futur sort,
De cette union qui prenait naissance sans que se touchent nos corps.
J’en étais fou, comment ne pas en perdre la tête ?
Le temps nous échappait,
On avait pris l’habitude de l’oublier
Alors que nos rêves prenaient place de la réalité.
Tout s’en est allé.
Il ne reste plus rien de cette idylle espérée.
Je regrette de ne pas lui avoir dit, qu’elle était tout ce que j’espérais.
Écrit le 06 juin 2022.
- Reprise d’une texte écrit des années auparavant.