Ecrits de passage

Tinté d’un air de vacance.

Samedi soir pointe le bout de son nez.
L’hiver n’est pas encore arrivé,
Mais la pluie a déjà fait son entrée.

La rue semble vide
Alors qu’en été, les terrasses pullulent
De personnes joyeuses, visant à l’aide de leur verre la lune.

Allant plus vite que la musique,
Nous entrons dans un bar au hasard.
Magie ! Tous sont attablés, il ne reste que peu de place pour s’asseoir.

Sans tambour ni trompette,
Tu te lèves et t’en vas,
Me glisse pour mot que, vite, tu reviendras.

Seul pour un temps, j’observe la scène.
Le rebord de la fenêtre abrite mon coude et pousse mes yeux
À porter le regard à ce dehors pluvieux.

Aux abords du bar, s’allument des cigares.
Des rires se font entendre,
Samedi entre en fête.

Sans un mot, j’observe ce monde.
Silencieux alors que tous crient de leur plus belle voix.
La musique est bien trop lourde que pour entendre une parole quelconque.

Alors, je me lève et commande
Un verre, un cocktail pour entrer dans la danse.
Ainsi commence un samedi soir, tinté d’un air de vacance. 

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