Plus profondément, j’aimerais m’en aller ;
Me réfugier où je n’ai plus pied,
Entouré de ce qui n’est pas de ce monde.
Vaquer dans l’immensité de l’espace ;
Ici ou là,
Qu’importe du moment que je m’envole !
Ouvrir les portes qui ont, depuis longtemps, été fermées,
Permettre ce qui était autrefois improbable.
Et que d’un seul revers du regard,
Au plus profond de mon Etre, tu puisses accéder.
Là où tout est vrai,
Là où rien ne t’est caché.
Peu importe le regard que tu me porteras.
À nu, devant toi, je me présenterai.
Sans artifice, je te visiterai.
Car qu’importe ce que tu auras vu,
Il ne sera bientôt plus.
Ecrit le 03 février 2016.