Ouvre donc les portes de ta demeure, prisonnier d’hier.
Cesse de te cacher derrière tes barres de fer.
Depuis quand confonds-tu le paradis avec l’enfer ?
Tes habitudes t’ont mené à te contenter du peu qu’il t’est donné.
Depuis combien de temps la lumière n’a plus pénétré ton antre ?
Ouvre les fenêtres de ton fief pour que l’aire du vent puisse te toucher.
Je sais que tu trembles, seul, dans le noir,
Que tu pleures lorsque aucun œil ne peut te voir.
Pourquoi ne cherches-tu pas à t’élever,
Toi pour qui l’étoile n’a jamais cessé de briller ?
Je t’observe au loin sans m’opposer à tes actions,
Celles que tu laisses te posséder dans ta tête de prisonnier.
Je sais que le temps ne cesse de tourner
Et qu’à la bonne heure, la lumière t’apportera ses consolations.
Ouvre donc ta porte, prisonnier.
N’attends plus qu’une âme vienne toquer.
Le temps finit toujours par manquer
Lorsque l’on cherche à s’en dérober.
Écrit le mercredi 22 septembre 2021.