Ecrits de passage

Plus qu’un, nos deux forment.

Perdu dans mes pensées,
Je me retrouve à te penser
Sous toutes les coutures qu’il m’a été donné d’apprécier,
Sous les innombrables tuniques qu’il te plaisait à porter,
Sous tes regards de feu et de flammes
Desquels il m’était impossible de résister.

Femme,
Tu l’étais pleinement,
Sans artifice autre que ton être intérieur
Qui resplendissait même lorsque le ciel s’éteignait.

Oh, que tu étais belle,
Bien plus que tu ne le pensais.
Ta beauté n’était que sommaire au vu de qui tu étais.

Sur le lit de nos envies,
Dans ton plus simple appareil,
J’aimais te voir dénudé de tout ornement 
Avec pour seule parole mon regard se baladant le long de ton corps
Et délivrant à l’aide de ses caresses, l’étendu de ton désir.

Douce et aimante, il me plaisait de te découvrir,
Explorant chaque partie, même cachée, de ton corps
Redécouvrant à chaque entrevue de nouveaux délices à apprécier,
Un nouveau monde à explorer,
Un nouveau nous à exprimer,
Un nouveau rêve à réaliser,
Une nouvelle femme à aimer.

Toi sur qui mes yeux ont posé regard,
Toi vers qui mes pensées s’égarent.
Il me tarde d’à nouveau m’enivrer de ton doux parfum,
De pouvoir t’alléger du poids de tes vêtements,
De me réfugier au plus profond de toi,
Lorsque seul des soupirs sortent de ta bouche
Et que ton coeur tout entier s’unit au mien,
Le temps d’une danse,
Le temps d’une vie
L’instant d’une mort,
Le temps que plus qu’un,
Nos deux forment.

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