Force, force, force…
Tu prétends ne connaître aucune faiblesse,
N’avoir peur de rien, affronter tous les dangers.
Pourtant, n’es-tu pas tombée,
Toi, dont la vigueur est prétendues illimitées ?
Ouvre donc tes lourdes paupières,
Découvre les œillères qui t’occultent la vue,
Ne vois-tu pas que comme la chaîne :
Ta force n’est égale qu’à ton maillon le plus faible ?
Orgueil, orgueil, orgueil,
Que tu arbores dès que la victoire est tienne
Aussi petite soit-elle, tu montes cette échelle
Qui pousse la créature à se prendre pour créateur
Avant que l’inévitable chute n’opère
Et que l’homme retrouve son unique place ;
Au plus bas, plus bas, plus bas que terre.
Ecrit le 05 juin 2021.