Bientôt, l’heure adviendra.
La fin d’une épreuve,
Le début d’une vie nouvelle.
Je me regarde sans œillères.
Une larme à l’œil,
A fini par remplir un fleuve.
Le fleuve de mes regrets
Se présente devant de moi.
Je me frappe le torse, ardemment.
Il est si facile de se perdre,
D’écouter d’autres voix que soi
Jusqu’à tomber au sol, égaré dans cette vallée de larmes.
J’espère en demain,
Mais n’est-ce pas une échappatoire
Que d’oublier le présent en faveur de faux-semblants ?
Tout peut changer,
Si le cœur se donne.
Résister, encore et encore, jusqu’à s’élever du sol.
Je pleure de mes chutes,
Innombrables, qui me mènent si loin.
Les bras ballants, je n’espère plus en rien.
Pourtant, le soleil continue à briller.
Il nous sourit ayant déjà oublié
Le passé sur lequel on s’est tant reposé.
À chaque jour suffit sa peine,
À chaque instant sa renaissance.
Tout reprendre jusqu’à ne plus connaître l’inconstance.
Écrit le 01 avril 2022.