Pourquoi m’est-il si aisé de narguer le sommeil, de rester éveillé jusqu’à tard dans la nuit lorsque le mal s’empare de moi et me détruit, à petit feu, avant la montée du soleil dans le ciel ?
L’impression est telle que le cerveau s’éteint, captivé par d’autres stimulants. Ses perceptions diffèrent et perdent toute notion du temps. La fatigue, comme par magie, n’est plus ressentie, mais apparaît, soudainement, décuplée lorsque le mal est consommé.
Il semble si facile d’exceller dans le laisser-aller, de céder aux nombreuses tentations, de jouir d’un plaisir sans cesse renouveler et de glorifier son propre nom oubliant comme il est si facile de se montrer impropre. À l’inverse, la bonne action demande sans cesse des efforts. Continuellement, elle nous présente des épreuves mettant au défi notre volonté et ces choses que nous pensions, pourtant, maîtrisées.
Ecrit le jeudi 01 juillet 2021.