Il est dit que seul le temps permet le changement,
Lorsque j’y repense, un seul instant a suffi, à me rendre meilleur qu’auparavant.
Il m’en a fallu si peu, pour que jusqu’au aujourd’hui, je ressente le manque de ta présence.
Comment te le dire, dans un monde qui ne laisse pas place à l’erreur ?
Plus le temps passe et plus je meurs.
Je meurs de ce que je n’aurai, peut-être, jamais.
Serais-je un dans un rêve, dominé par mes émotions ?
Si faible face à ces sentiments qui petit à petit me rongent.
Continuant à tomber dans ces travers, que faire ?
Me comprendrais-tu, si je te disais tout ?
Plongé dans l’inconnu, je dois agir.
J’aimerais pouvoir te souffler la destination du périple ;
Te confirmer l’inconfirmable,
Te promettre ce qui ne peut l’être.
Malheureusement, imprévisible demeurera notre avancée.
Il y a des promesses que seul Dieu peut prononcer.
Dans la peau d’un fou, j’ai l’impression de me trouver.
Vivant entre paradis et enfer, je souffre et j’aime.
Le passé me guette et l’avenir me tente.
Comme coincé entre deux eaux, je sens mon Être tout entier crier.
J’aimerais pleurer, mais cela reste impossible.
J’aimerais sourire, mais cela ne reste qu’éphémère.
J’ai plus d’une plaie à guérir, plus d’un problème à régler.
On dit qu’il ne peut y avoir de soleil sans orage,
Que c’est dans la pénombre que trouve naissance la lumière.
Depuis, j’espère qu’un jour, elle finira par côtoyer mes arrières.
Ecrit le 09 février 2016.