Méandres de la nuit.

Je cherche un chemin dans les méandres de la nuit,
Une voix pour me guider dans l’aveuglement que je vis.
A toute vitesse, je cours dans cette roue qu’on nomme la vie.
Elle tourne sans cesse tandis que, moi, je m’essouffle.

Je m’essouffle d’avoir trop peu de félicité
Dans ce monde où le bonheur se cache toujours de l’autre côté,
Dans cette vie dont les buts sont si éloignés
Du Tendre Inconnu qui git au fond de nous.

De nous, que savons nous
En dehors de la poursuite d’objectifs fous
Qui ne se comptent qu’en sou
Et dont le succès nous vide plus qu’il nous emplit.

Empli de désillusion et de chagrin,
Je pleure lorsque la pluie se dresse sur mon chemin,
Seul n’ayant que ma solitude pour copain,
Je m’agenouille en quête d’un infime espoir.

Espoir quant à l’avenir
Qui se profile mais qu’il m’est impossible à tenir,
Lui qui hier était encore si limpide,
Il s’évanouit dans la lueur des éclairs désillusoires.

Eclairs désillusoires qui illuminent les ténèbres noirs
Et mettent en lumière ce que nos blancs yeux ne veulent percevoir.
Dites-moi combien de temps encore avant de pouvoir percer les brouillards,
Et qu’un jour enfin, du sommet de la montagne, l’Homme puisse s’élever au-dessus de ses remparts ?

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