Monstres
qui dans la nuit se déplacent
lorsque l’ombre bat son plein
et que la lumière s’éteint.

Murmures
qui se répandent
lorsque le sommeil se généralise
et que la conscience s’amenuise.

Gestes
qui s’expriment à travers nous
sans l’assainissement de notre claire pensée
et qu’il nous est impossible à résorber.

Ombres
qui prennent place
dans le coeur de ceux dont la flamme vacille
et qui transforment la vertu en son contraire.

Illusions
qui constamment nous dictent
une vision dont l’homme dans son entièreté, 
jamais ne se suffit.

Vous
qui dans la nuit régnez
rendant fou celui qui cherche à s’élever
Et qui à vos côtés perd de son humilité.

Lumières
qui dans la nuit étincelez
lorsque nos pensées vers vous s’élèvent
et que notre coeur à l’instar du votre se meurt,
de vos ailes enveloppez nous avant que la flamme en nous ne s’éteigne.

Subtil
qu’est le chemin
pour celui qui cherche à s’extirper
de la malice généralisée et de l’ombre envahissante
qui dans nos corps et esprits se sont immiscées.