Ecrits de passage

Lorsque l’innocence s’éteint.

Et dire que j’ai espéré que cela dure plus longtemps, que mon amour se livre dans le temps. Mais la triste réalité a pris le dessus brûlant de ses flammes mes envies écrites sur le papier.

Il n’aura fallu que de peu pour éteindre cette histoire à peine commencée : un mauvais regard, une confusion entre l’homme éternelle et sa carapace temporelle, un jugement sur une situation temporaire, une vue non sur l’homme, mais sur ce qu’il semble paraître.

L’innocence s’éteint, le cœur, lentement, se meurt. Le mental prend le relais. Les élans spontanés disparaissent en vue d’actions calculées. Qu’il est moche d’ainsi troquer le cœur pour le mental, l’abandon pour le contrôle. Pourquoi sans cesse vouloir comparer, tester, dominer ou contrôler ? Alors que l’amour véritable qu’il soit amical ou intime est dans le lâcher prise qu’importent les circonstances.

Écrit le 24 mai 2021. – Réécrit le 30 juin 2021.

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