Lorsque le présent ne s’est jamais ouvert.

Je me rappelle ton désir incessant.
Tu parlais au futur, moi qui ne pouvais voir plus loin que le présent.
À toute chose, il faut le temps. Vivre et non mourir.
Pourquoi se réfugier à demain sans chercher à le bâtir ?

Je sentais tes larmes perlées lorsque je me trouvais éloigné.
Ton cœur s’exprimait, il criait de ne pas trouver un homme avec qui conjuguer.
J’espérais, pour toi, une lumière au fond du tunnel ; une épaule sur laquelle t’appuyer.
Je savais les mots de mon cœur, le désir secret de m’en aller.

Les histoires finissent comme elles commencent.
Les débuts, souvent, annoncent la fin de la romance.
Seul ton corps, tu savais offrir, le reste avait trop souffert.
Comment entrevoir un futur lorsque le présent ne s’est jamais ouvert ?

Ecrit le 13 août 2021.

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