Ecrits de passage

L’irréparable.

J’ai le cœur qui crie 
Haut et fort dans le ciel. 
Un poignard en son centre, 
J’entends les gouttes perlées, 
Se déverser au sol, sur mes pieds. 

Mes yeux se noient, 
Ma main réconforte le cœur. 
La mort approche et, pourtant, je ne ressens aucune douleur. 

Est-il permis de vivre parmi ses pairs 
Sans souffrir de la capacité de voir 
Au-delà des mots au cœur du cœur ? 

Permettez-moi de commettre l’irréparable, 
De jouir de cette fin tant attendue 
Courts sont les jours, éternelles les nuits 
Qu’importe que restent ouverts ou fermés 
Ces yeux de verre. 

Ecrit le 20 juin 2021.

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