Le temps.

Je vois le temps qui passe à vitesse folle sur l’horloge.
Il s’envole, pris par le vent, court sans que personne ne fasse son éloge.
Mes pieds et mon corps sont de marbre comme l’arbre qui lutte vaillamment face aux événements.
Les racines profondément ancrées en cette terre qui au travers de mes pères fait pair avec moi, intégralement.

Je l’observe d’un air amer.
Il s’accélère, continue son avancée qu’importe mon calvaire.
Endormi ou éveillé, rêveur ou acteur de ma destinée.
Il file sans jamais prétendre s’en soucier.

Il s’en va, me laissant las.
Qu’importent les événements, jamais il ne se prélasse.
Avec ou sans nous à ses trousses,
Il file comme l’étoile en pleine course.

Il passait, passe et passera.
Je vis, je meurs, sans avoir de choix.
Pourquoi autant dépendre de lui, lui qui ne dépend guère de moi ?

Ecrit le 24 décembre 2013, retravaillé le 10 août 2021.

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