Ecrits de passage

Le soleil qui brille en nous. – Troisième partie.

Oh, mais je n’avais guère vu l’heure tourner. Pardonnez-moi ma tendre et chère, je ne puis rester plus longtemps, même si le désir m’en brûle le coeur. Vous comprenez, un gentil homme se doit de toujours tenir ses engagements, et la ponctualité est la politesse des rois. Bien que je ne sois qu’un pauvre homme, il me faut agir comme un grand, par respect du moins. Permettez-moi de baiser tendrement votre douce main, sans arrière-pensée, aucune, si ce n’est que vous offrir un peu de mon amour par un geste totalement désintéressé. Je vous embrasse ma belle, que notre route puisse se recroiser prochainement, enfin, si le ciel n’en décide pas autrement. Il me tarde de vous revoir, et j’espère, qu’il en est de même pour vous. Tant de choses nous restent encore à apprendre avant d’arriver à pleinement exprimer ce soleil qui brille en nous. Mais, je m’en remets à la Providence et au ciel. Et, je vous invite à faire de même, ma belle.

Écrit le 31 décembre 2021.

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