Je mentirais en disant que je n’espère guère.
Un gentil mensonge pour garder voilés
Les manques constants et journaliers,
Les mains jointes, les genoux au sol en prière.
Mais, à l’impossible, nul n’est soumis.
Je sais que si cela est inscrit,
Le destin se frayera un chemin.
Je ne cesse d’agir en espérant
Qu’un jour, peut-être, les nuages s’écartent
Et que du ciel, un éclair se manifeste
Révélant les courbes d’un futur promettant.
A toute aventure, le désir seul ne suffit pas.
Il faut être deux pour ne pas connaitre de trépas.
Alors, je ne cesse ma prière, le coeur en paix
Et m’écarte tout en gardant le lien fait. »
Ecrit le samedi 30 octobre 2021.