Ecrits de passage

Le feu qui brûle en moi.

Plusieurs tâches ornent ma pensée. Je n’arrive pas à voir au loin aussi clairement que je l’aimerais. L’avenir me fait peur, il réveille mes incertitudes du cœur. Révèle-moi tes intentions ; sont-elles aussi sincères que les miennes ? Tes expressions me laissent sur ma faim, je n’arrive pas à voir au travers des gestes brefs que tu opères en ma direction. Il est vrai, je dois le dire, à peine, nous commençons. Peut-être, me suis-je laissé emporter par la vitesse, mais n’étais-tu pas celle qui souhaitait que je verbalise et certifie mes intentions ?

Sans cesse, ton être m’appelle. De jour ou de nuit, tu hantes mes désirs. Ton corps est tel un tableau qu’il me tarde à peindre, à faire fleurir. À mes yeux, plus qu’une simple femme, tu es une muse. Tu m’inspires sans le savoir. Dis-moi, peut-on encore parler d’un simple hasard ? 

Je sais que mon aspect te plaît, mais que dit ton cœur ? Mon corps te tente, te réconforte, mais que dit ton cœur ? Je réponds à tes attentes et exigences, mais ton cœur, lui, se cache derrière le manteau de l’indifférence. Ses expressions sont si limitées, jamais il ne cherche à réprimer ceux qui de ma bouche se trouvent exprimés. Quand, enfin, osera-t-il, sur l’eau, s’aventurer ? 

Comme sur une marée, je sens notre bateau tergiverser. Qu’importe que nous ayons pied, encore faut-il avancer. Le temps ne s’est pas assez écoulé pour que les promesses puissent émerger. Si ton cœur à l’instar du mien brûle d’envie qu’importe l’heure, ne tarde pas. Ne laisse pas le froid éteindre de son souffle puissant le feu qui brûle en moi pour toi.

Lundi, le 11 juin 2018. – Retravaillé le 31 juillet 2021.

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