Le feu du désir.

Il faut être un mec pour comprendre ce qu’on vit. Les femmes, on les aime… Je ne t’apprends rien, regarde tout ce qu’on fait pour elles, lorsqu’on est piqué. On les met sur un piédestale. On les adore, les désire, et on les souhaite surtout. Certains iraient même jusqu’à baiser leurs pieds. Ce n’est pas trop mon truc, perso, mais je le respecte. On serait prêt à tout pour elles, quitte à s’aventurer en des eaux troubles. C’est dingue comme on se laisse séduire docilement, et mener par le bout du nez. Ce n’est rien de le dire, on se perd, autant qu’on s’appauvrit, tant elles nous coûtent cher. Je ne te parle pas en or, mais en temps et en galère. Et ça, qu’est-ce qu’elles nous en donnent…

Le reste, on ferme les yeux, on ne préfère pas le voir. On n’arrive pas à quitter leur majesté à ces déesses, si belles, si légères, et si féminines. J’ai le corps qui frémit, et un peu de bave sur le bout des lèvres. Désolé de parler ainsi, mais tu sais, ce n’est pas toujours l’amour qui déplace des montagnes, mais le feu du désir. Et du désir mon ami, j’en ai pour plusieurs. D’ailleurs, écarte-toi un peu, que je lui susurre quelques vers à l’oreille. Un verre, deux verres, tu veux vraiment que je te raconte la suite, ou tu préfères l’imaginer ?

Écrit le 11 janvier 2022.

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