Le bien que l’on fait.

Je m’en remets au ciel, 
Aux étoiles qui guident mon chemin. 
Je me suis défait de ce désir malin, 
Celui de s’écarter de ce qui m’est substantiel. 

Mon cœur, jamais, ne se vide 
Lorsqu’il s’en remet à ce qui doit être fait. 
Une énergie, toujours, le remplit à l’excès 
Qu’il aime à offrir, à en devenir avide. 

On ne reçoit que le bien que l’on fait. 
Je sors ma main de la poche et l’ouvre au prochain. 
On avance mieux seul, mais quel plaisir en vient ? 
Marchons ensemble, imparfait que l’on est. 

La route est bien grande 
Pour que tous puissent s’y aventurer. 
J’ai espoir que le monde change 
Que l’on en finisse transfiguré. 

Écrit le mercredi 27 juillet 2021, réécrit le 21 décembre 2021.

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