Ecrits de passage

L’absence de ta présence.

Femme, ton absence me tenaille.
Elle m’atteint au plus profond de ma sensibilité.
Tu le sais, mon amour n’est pas de mots,
Il se cache au fond de mes yeux
Et s’embrase lorsqu’ils croisent la douceur des tiens.

Aujourd’hui, j’ose enfin sortir mon coeur du mutisme
Pour qu’il t’exprime l’étendu de son romantisme.
Hier encore, tes mots caressaient mon ouïe
Et me comblaient de mille et une fantaisies.

Il m’est impossible de comprendre
La situation qui, aujourd’hui, se présente
Lorsqu’il y a peu encore, nos deux être ne faisaient qu’un
Et ne se voyaient que d’un seul et même regard.

Des prémices de notre romance à l’absence de ta présence,
Que s’est-il passé pour que tes lèvres
Cessent d’user de leurs charmes ?

Depuis qu’elles se sont éloignées,
Je sais que le silence peut se révéler plus tranchant que la parole
Et exprimer plus de mots qu’un discourt sans fin,
Triste destin.

Qu’il me tarde d’à nouveau croiser le vert de tes yeux,
De te faire part de l’ampleur de ma passion,
Afin que nous puissions tout deux
Abolir ce silence,
Fruit de mille et une frictions,
Et ouvrir nos corps, tout entier, à la réconciliation.

Seulement,
Bien que mon coeur me dicte une toute autre chanson,
Je ne puis continuer à entretenir cette illusion.
Toi, à qui mon coeur jamais ne dira non,
Je laisse les clefs de notre fortune
Et de mon coeur qui se consume.

Quitter la version mobile