La sérénité du coeur.

Il te faudra, un jour, accepter 
Que la perfection n’est guère de ce monde 
Que les épreuves, malgré leurs airs, sont salvatrices 
Et les défaites, un mal temporaire, seulement. 

Un jour, tu comprendras 
Que les coups durs de la vie éveillent, qu’ils réveillent, 
Que le monde n’est qu’une immense pièce où les êtres se révèlent 
Que le bon et le mal, souvent, ne sont que deux faces d’une même pièce 
Et qu’il n’importe guère d’être parfait, mais juste et sincère dans l’intention. 

Peut-être, finiras-tu par voir 
Cette blanche lumière qui brille au bout du couloir, 
Le sens caché derrière les innombrables péripéties, 
La main invisible qui, en silence, régit. 

Ton cœur, enfin, s’apaisera 
Laissant ton souffle, avec le vent, s’unir 
Respirant comme un, en harmonie. 

Et le fruit de cet abandon 
Libérera de ses barreaux la Foi 
Comme un feu divin dissipant les doutes et les peurs 
Offrant la plus grande des fleurs : 
La sérénité du cœur. 

Ecrit le mardi 22 juin 2021.

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