Ecrits de passage

Fatigue de vivre.

Fatigue de vivre que tu exprimes avec tant de lourdeur.
Porteuse d’un poids qui te dérange, mais dont tu ne sais te débarrasser.
Tu joues un rôle qui t’amène à porter des masques changeant en fonction des spectacles et du public qui se déplace.

Lourdes sont tes larmes lorsque le rideau se ferme,
Que le noir s’établit et que les sourires extérieurs s’éteignent et rejoignent le quotidien de la vie.
Seule, sans personne autour, tu laisses enfin exprimer ce cœur à l’intérieur, cette personne que tu es.

Tes larmes ne cessent de couler, la nuit entière, le jour entier.
Tu ne bouges pas de ton terrier, tu n’as plus la force de te déplacer et de prétendre à être autre que toi.
Les masques sans cesse portés te lassent, ton cœur se meurt de ne plus voir son propre visage dans le miroir.
Comment ne pas se perdre lorsque notre centre se trouve ailleurs ?

Ecrit le 09 mars 2021.

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