Et si l’envie s’en va.

Et si l’envie s’en va, comme un vent soudain
Sans qu’un subtil changement ne se soit manifesté
Sinon la fatigue d’un cœur depuis trop longtemps allumé
Sans pouvoir ressentir la chaleur d’une sincère poignée de mains.

Le temps viendra, aiment-ils dire,
Mais que restera-t-il de moi, de mon pauvre sourire
Face à la froide réponse de la vie qui me consomme et me consume,
Victime de mes innombrables désirs et passions, sans fruit pour la fortune.

L’occasion, souvent, pointe son nez,
Sans un bruit, sans même se permettre de sonner ;
Regarde-moi, je me présente à la fenêtre comme un rayon de soleil,
Oui, je sèche tes larmes, mais qu’attends-tu, pourquoi te laisses-tu bercer par le sommeil ?

La nuit s’invite et chasse les dernières lueurs,
L’heure a passé et l’occasion, à contre-cœur, se présente ailleurs.
Malheur à celui qui n’ose prendre les armes lorsque sonne l’heure,
La mort frappe bien plus souvent lorsque la raison ne domine pas la peur.

Écrit le 08 juin 2023. 

Laisser un commentaire