Ecrits de passage

IX. Et j’attends…

J’attends. 
J’attends patiemment, mais rien n’y fait.
J’attends un geste quelconque, une parole sincère.
J’attends un mot, un regard, un sourire, une caresse.

Depuis,
J’ai le coeur qui saigne.
Ô oui, mon coeur, il saigne de ne pas savoir.
Il saigne face à ces silences que l’incompréhension alourdit,
A ces mots que la gorge étreint pour ne pas dévoiler la profondeur du précipice.

D’ailleurs,
Le brouillard grandit.
Il grandit à mesure que passe le temps.
Il s’empare de tout, même de mes sentiments.
Il emportera tout, même les souvenirs que je garde de toi.

Le temps passe.
Il passe sans que je ne puisse l’arrêter,
Sans que je puisse cesser de te penser.
Il passe démesurément,… et tout, même toi, finirez par passer.

Ecrit le 05 avril 2021.

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