Mes pauvres oreilles, tu y penses à elles ? Elles t’entendent, et généralement, elles aiment ça. Par contre, maintenant qu’elles t’ont entendue faire ce bruit, elles ne peuvent plus se risquer à t’écouter. Je voulais t’aimer, mais comment faire lorsque de telles choses se produisent ? Il fallait me laisser croire que tu étais une princesse, et que des étincelles seulement osaient s’aventurer au-dehors de ton corps lorsqu’un vent soudain voulait se lever. Il m’aurait peut-être traversé l’esprit de t’en redemander, en criant de joie, comme lors du décompte de la nouvelle année. Vas-y montre-les-moi tes belles étincelles ! Et même si je souhaite m’en aller, il est déjà trop tard. Malheureusement, le chevalier est déjà harnaché. Si c’est de cette façon que ton corps s’exprime, je ne peux pas faire autrement que l’accepter. On dit que c’est aussi cela aimer, apprendre à apprécier ce qui nous repoussait naguère, prendre l’autre en son entièreté, pour tout ce qu’il est. Permets-moi seulement de demander à tous de prier pour moi, je pense que j’en aurais grand besoin.
Écrit le 17 janvier 2022.