En temps voulu, j’espère.

Le monde a ses raisons, ses manières, son langage et bien que depuis un long temps, j’y vis, face à certaine de tes réactions mon cœur ne sait comment agir.

Je t’entends, je t’écoute. Je bois chacune de tes paroles les prenant pour réflexion de ton âme. J’entends chacun des mots, des émotions que tu transmets à travers tes plaintes. Imparfait et conscient, j’en prends conscience cherchant à parfaire ce qui ne peut l’être. Plus le temps a avancé et plus de ma personne, tu as prise. Suis-je toujours qui j’étais ou suis-je devenu l’ombre de moi-même courant, sans s’en rendre compte, vers un passé qui semblait plus glorieux ?

Sacrifices, il ne peut y avoir d’avancement sincère sans. Mourir à soi pour s’ouvrir aux autres. Mourir à soi pour s’éveiller au monde. J’ai décidé de mourir à moi pour m’éveiller bien plus près de toi. Mensonge, manipulation, trahison, rien de tout cela et pourtant, t’entendant, toute ma personne semble l’être. Je t’ai dédié bien plus que tu veuilles bien le croire et pourtant, nous voilà toujours à ce même point de départ.

Efforts, qu’importent leurs nombres, qu’importe le nombre de pas faits en ton sens, tout reste comme inchangé. Prenant tout pour similaire, tu me persécutes vidant, goutte à goutte, mon être qui par tant de violence s’écarte de ton chemin. Attirée, par ce qui est inatteignable, tu défies le temps ne prenant compte que, comme une fleur prend le temps d’éclore, seule la patience permet aux astres de s’aligner. Ne laissant ma voix s’élever et prendre place qu’elle devrait, me voilà essoufflé. Essoufflé car inexistant, essoufflé car dévalué, essoufflé car non pris en compte et sans souffle, malheureusement, plus aucun effort ne peut être.

Espoir, je sens mon être partir cherchant réconfort ailleurs que dans les tourments que tu as créés. M’éloignant sans le vouloir, j’occupe mon esprit en le cultivant comme auparavant tachant d’être un saint homme dans un monde fou. Gardant espoir d’un futur ensoleillé, je rêve de mains se joignant dans un même sens, dans un même but. J’ai espoir qu’en temps voulu, tu voies à travers filtres et illusions. Qu’en temps voulu, la foi t’habites.

Ecrit le 25 mai 2017.

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