En quête de sens, j’ai affronté vents et marées ;
Mené mille et un combats, prenant chacun d’eux pour le bon.
Plus d’une fois, j’ai sorti l’épée du fourreau.
Plus d’une fois, je me suis, moi-même, entaillé.
J’ai cru, à mes risques et périls.
J’ai cru que croire permettait d’avoir,
Qu’avoir permettait de croire.
Illusion, tout est illusion.
J’ai vu l’immatériel se matérialiser.
J’ai vu l’eau changer de forme, devenir vapeur.
Me croirez-vous si je vous dis que j’ai vu plus d’un mort revenir à la vie,
Qu’il est possible de connaître plusieurs morts en une seule vie ?
En quête de sens, je me suis perdu.
J’ai voulu croire en ces choses que tous répètent ;
Qu’il suffit, comme tout bon matelot, d’ajuster les voiles,
De suivre les étoiles qui brillent dans le ciel sans en comprendre les songes.
Comme tout aventurier,
J’ai appris à travers la souffrance, au travers des vagues incessantes.
L’expérience et les échecs m’ont transformé ; fragile petite barque devenue frégate de guerre.
En quête de sens, je me bats et me conquiers.
Las et fatigué, je ne cesse de les entendre crier au combat.
À quoi bon se battre si ce n’est contre soi-même ?
En cette perdition, j’ai trouvé réponse au problème.
Il n’y a de sens autre que dans le ciel.
Tout se révèle à nous mortels
Lorsque notre pied se heurte
À sa dernière chevauchée.
Ecrit le 27 avril 2017.