Avec plus d’un rêve en poche, je me balade,
Comme attiré vers quelques Grandeurs,
Face auxquelles qu’importe ma taille,
Un petit enfant, je resterai.
Je rêve et espère.
J’espère et je rêve.
Entre futilités et utilités,
Accordant de l’importance à tout et à rien,
Je me dissipe.
Pensant que demain ramènera sa vague de l’espoir,
Ancré en pleine mer,
Immobile depuis bien trop longtemps,
Je vois le train d’un futur bien trop longtemps imaginé s’en aller.
Mes larmes sont amères.
À la mer se noient,
Toutes ces choses qui auraient pu faire de moi,
Celui que je ne suis pas.
Ecrit le 30 décembre 2015.