Chapitre septième – Apogée.

Renouvelé sans cesse l’ordinaire afin que le coeur jamais ne se lasse.
La conquête de l’être désiré est une quête qui ne connait point de fin.
Mes caresses se baladent le long de son corps pour s’en éloigner l’instant d’après.
La frustration gagne nos deux êtres inscrivant en nous l’envie d’un lendemain.
L’aventure est à porter de main tandis que l’autre parait encore insaisissable.
De cette frustration croissante nait un sentiment qui ne fait pas l’ombre d’un doute.
Bien plus que nos mots, nos corps et nos yeux trahissent ce qui se trame au-dedans.
Serait-ce là le commencement d’un amour ou la simple et curieuse envie d’un défi nouveau?

Les rencontres se multiplient tout comme le feu qui nous relit.
L’envie de plus devient palpable tout comme le désir de mêler la parole à l’action.
Le ciel descend en nous et exprime l’ampleur de ses desseins.
Face l’un à l’autre, le hasard semble n’être qu’une bien belle invention.
Les signes ne trompent pas, derrière cette rencontre se cache un plan dont nous n’avons guère conscience.

Loin de l’autre, nos discussions nous rapprochent.
L’attrait physique est une chose et, comme tout en ce bas monde, il dépérit avec le temps.
Ce qui prend naissance ici est bien plus profond que cela.
Plus que son aspect, c’est sa personne qui m’enivre de son doux parfum.

La démence gagne mon être, un univers sépare la réalité de mon ressentie.
Mes pensées ne sont guère plus ce qu’elles étaient.
Je ne peux livrer l’intégralité de ce qui, désormais, empli mon coeur.
En amour, les déclarations se font au compte-gouttes.
Dévoiler ce qui se trame au-dedans et la pièce prend fin.
Exprimer en acte et non en mots ce qui sévit à l’intérieur, voilà où nous guide le destin.

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