Du poids du passé, mon coeur s’est enfin libéré.
Comme face à une feuille vierge, les opportunités apparaissent à nouveau illimitées.
Le monde n’a pas changé mais ses extrémités sont à nouveau à portée de main.
Il était temps d’apercevoir que, depuis tout ce temps, la terre, elle, n’a cessé de tourner.
Les yeux ouverts, le coeur allégé, le regard pointant vers l’horizon, la vie reprend son droit chemin.
Le chemin est jonché de fleurs et de verdures.
Les passantes déambulent gaiement faisant part de leur plus beau sourire.
Les oiseaux chantent à plein poumon des mélodies pouvant panser les plus vilaines blessures.
L’air est léger et souffle qu’il était venu le temps d’enfin mûrir.
La vie comme le fleuve suit son cours.
Ce qui n’était pas à sa place s’est retrouvé défait.
Perdre son équilibre en changeant son centre, mon Dieu, quel bien grand méfait.
Remettre sa personne au centre de son existence, n’est-ce pas là une question de bon sens?
Comme pour appuyer une vérité, les évènements s’alignent de manière à confirmer le bienfait de ce nouvel envol.
Les actes insensés n’ont plus raison d’être.
Les excès d’auparavant ne sont plus un mal nécessaire.
La souffrance n’est bien souvent qu’une étape intermédiaire.
La bienséance et le bien-être sont deux mots qui, aujourd’hui, emplissent mon air.
A présent, il m’importe peu de n’être qu’un simple homme solitaire.
Le temps a fait son travail et de mes lourdes chaînes, je me suis délié.
Les opportunités affluent mais plus d’une, mon coeur ne sait aimer.
Je pars à l’aventure cherchant celle de qui je pourrai m’éprendre.
Encore faudra-t-il que nos deux coeurs, ensemble, puissent accueillir sa pure et tendre Présence.