Cette vie que je mène,
M’est devenue impossible à suivre.
Qu’ils la prennent s’ils la veulent, je n’en souhaite plus une miette.
Le passé toque à la porte
Alors que je souhaite m’en défaire,
Aller de l’avant sans aucun lien avec hier.
Mais il me rappelle à l’ordre,
Me maintient figé, la main sur l’épaule.
Lourd poids que celui de vouloir s’en détacher.
À quoi bon les laisser couler
Ces larmes de regret, de honte et d’affliction.
Le sol s’en nourrit alors que l’âme se dessèche, vidée de sa substance.
Un espoir, voilà tout ce qui m’intéresse,
Ouvrir une voie, au nord, au sud à l’est ou à l’ouest.
Je me fiche de savoir la direction de mes prochains pas,
Pourvu qu’ils m’éloignent de cette vie que je mène sans mon bon vouloir.
Écrit le 28 mai 2022.