Cet air niais.

M’entends-tu 
Lorsque tu me forces à hausser la voix, 
À me battre pour un semblant d’intérêt ? 

Je m’use, 
À chercher à garder la tête hors de l’eau 
Dans l’espoir d’être vu, un tant soit peu entendu. 

J’observe 
Ces débats qui jamais ne finissent 
Et laissent un sentiment de peine au tréfonds des cœurs. 

S’exprimer, 
C’est ce qu’ils prétendent faire. 
Pourtant, jamais, ils ne se rejoignent, s’enlacent comme des frères. 

C’est un combat, 
Bien que personne ne le dira. 
Il faut mettre les gants et sortir le bras levant. 

Mes excuses, 
Si je ne prends pas part à cette mascarade. 
J’ai choisi la paix, même si cela peut me donner cet air niais. 

Je préfère faire la sourde oreille, 
Observer sans chercher à y participer 
Gardant mon sang chaud, et mes idéaux au fourreau. 

Écrit le 27 avril 2022.

Laisser un commentaire