Celles qui nous touchent le plus.

Les illusions qui dorent nos plates vies et qui colorent d’une couleur toute autre les événements de la destinée. J’ai succombé aux miennes, croyant en cet instant que la cour dont tu étais le sujet attendrissait tes pensées. Souffrance que le souvenir de nos lèvres qui ne se sont même pas frôlées, de ces lendemains qui ne seront pas partagés, de cette histoire ou aventure qui prend fin avant d’avoir été pleinement savourée. Pourquoi est-ce celles qui nous touchent le plus qui disparaissent, s’éloignent au loin, or qu’en nous, le jour, s’établit un bref instant avant de connaître la froideur de la nuit ?

Écrit le 08 août 2020.

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