Avant que le hasard nous couvre de son blizzard.

Du haut des montagnes du froid,
Je redescends les pentes de mes sentiments
Et, innocemment, repense et sublime tes traits.

Trop d’inactions nous ont maintenus éloignés,
Fruit de la fierté qui ne souhaitait pas se voir dévoilée,
Et qui souffre sans pouvoir l’exprimer de l’absence créée.

Que sont les occasions,
Si aucune main ne s’aventure au-delà des sentiers balisés ?
Une vaine espérance dont le salaire n’est autre que le regret.

Je n’aime pas l’exprimer, pourtant il est clair
Que je regrette ces inoubliables moments d’observation,
Du coin de l’oeil, lorsque nous discutions.

Je les regrette comme je regrette le temps qui passe
Sans que je ne daigne y inscrire ma patte,
Signer de mes actions un brin de mon ciel.

Il n’aurait suffit que d’un pont,
De dessiner un chemin pour nous relier
Avant que le temps, ou le hasard nous couvre de son blizzard.

Écrit le 24 mars 2024.

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