Au travers et au-dedans.

Ma tête est ailleurs, prise par de lourdes pensées.
Mon âme vacille soumise aux effets dévastateurs du vent.
Mes pensées à ton égard sont claires, mes actions si peu en accord.
Au plus, je te veux et te désire, au plus, je m’écarte et te fuis.

Incompréhensible,
Il me plairait tant que tu puisses me comprendre,
Qu’il te soit donné de deviner les pensées au travers de mes regards,
Mon amour tapi dans les plus petites attentions et tendres actions,
Mon envie inextinguible derrière la paume de mes caresses,
Le vide que tu crées en moi caché par cette carapace que j’abhorre
Qui, ayant trop souffert, montre un tout autre visage.

Ma douce,
J’aimerais tant qu’aucun mystère ne te soit étranger,
Qu’en moi, tu puisses lire sans aucune entrave,
Que mon monde te soit exposé sans rien pour tenter de l’embellir.

Mais à mes désirs,
Je dois me contenter de la triste réalité.
Il faut préalablement s’unir pour pouvoir se lire,
Laisser le temps se confondre avec l’espace,
Le fini devenir infini.

Qu’il serait bon,
Que nos âmes soient aussi limpides que l’eau de roche
Et puissent se fondre sans pour autant s’effacer,
Mais laisser la lumière du ciel
Sans cesse briller au travers
Et au-dedans,
De nous. 

Ecrit le 08 janvier 2014.

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