Aujourd’hui, la tristesse s’invite dans mon cœur.
Sans un mot, pas un seul , tu t’en es allée
Comme un habile voleur que les circonstances invitent
À dérober un peu de ce bonheur que l’on abrite loin des regards.
Un vide a pris ta place, un vide que ton odeur emplit
Et que la mémoire ravive lorsque tes petits cris ne se font plus entendre.
Triste est de constater qu’il ait fallu que la mort te prenne
Pour que le plaisir de te voir au quotidien apparaisse comme une évidence.
Maintenant que tu n’es plus là,
Je regrette de ne pas t’avoir plus souvent offert mon temps,
Un peu de mon amour pour t’entendre ronronner
Avant que ne s’envolent les mets que tu aimais à dévorer.
Je me vois à te chercher, dans l’espoir de te savoir égarée.
Où te caches-tu, toi, petite inconnue, devenue amie ?
Aurais-tu trouver meilleur gîte, meilleur foyer pour te choyer ?
Ô ma puce, qu’importe tes absences, c’est aussi chez toi mon chez moi.
Pas une photo ne reste,
C’est à l’aide de nos mémoires désormais
Que nous dessinerons tes belles couleurs,
Toi, qui était entrée dans notre famille, sans y être annoncée.
Un membre nous quitte,
Un membre dont le sang ne ressemble en rien aux nôtres
Qui pourtant s’est fait plus proche qu’un lointain cousin.
Tu nous manqueras de ton paradis que les nuages cachent.
Ronronnes bien fort pour nous qui ici-bas, pensons à toi.
Écrit le 18 novembre 2023.