Et si le mental s’éteignait,
Un instant seulement,
Loin des échos de l’habitude,
Dans une ville que la mémoire ignore.
Le brouhaha s’atténuerait-il,
Dissous dans l’effervescence
De la nouveauté qui inspire
Et offre au paysage un relief imperceptible ?
Alors viendrait le silence,
Libérant son contraire
Pour l’oreille qui se perche,
Noircissant des pages d’idées folles
Ou de pensées légères.
L’habituel s’effacerait sans un mot,
Délestant son hôte de son poids relatif,
Pour réveiller ce qui sommeillait déjà,
Au cœur du silence.
Écrit le 19 juillet 2025.