« Rien n’est impossible à celui qui croit. Il n’y a de trop grand chantier pour l’homme qui travaille avec son coeur, tout comme il n’y a de limite aux frontières de l’amour. Comment exprimer les profondeurs de son être, sa sincérité et véracité dans un langage universel ? »
Pour toi, je partirai à la conquête du monde.
Je soumettrai les plus dangereux des démons.
Je combattrai jours et nuits à en perdre le souffle, à en perdre la voix.
Dans un élan de folie et d’insouciance sans borne, je défierai même le temps.
Aveuglé par l’amour et le désir de conquérir ton coeur, je causerai ma propre mort.
Qu’importe que je parte, qu’importe que mon corps faillisse, mon amour, lui, demeurera éternel.
Je transformerai mon armure de plomb en or ;
Ma plume en épée, mon coeur de pierre en un coeur de diamant.
Tout de blanc vêtu, j’irai là où le vent me mènera, là où les épreuves sont rois.
Aucune lutte ne sera trop grande, aucune fin ne me fera rebrousser chemin.
Animé par un feu inextinguible, je braverai tous les dangers sans perdre Foi.
Combat après combat, je me rapprocherai de toi devenant, pas à pas, plus à même d’être ton roi.
Je mènerai mon destin vers une fin plus que certaine affrontant des hommes par centaines.
Envoûté par tes charmes, je continuerai à avancer lorsque mon corps, tout entier, me laissera à l’abandon.
Et si la mort m’emporte, dans un effort suprême, genoux ployés au sol, en un dernier soupir, je glorifierai ton nom.
Ma chute sera le symbole de la profondeur de mon amour et de la véracité de mes sentiments qui perdureront à travers le temps.
Le monde entre tes mains, mes conquêtes étant tiennes, j’espère que tu te souviendras de mon visage, de mon sourire, de mon regard respirant désir et tendresse.
J’espère qu’à ma mort, tu te rappelleras que je ne souhaitais aucune gloire, que le monde ne m’intéressait guère mais qu’un monde sans toi m’était inconcevable.
Lorsque toute vie m’aura quitté, j’espère qu’enfin tu verras l’homme derrière le masque, l’amour derrière la hardiesse, la peine sous les conquêtes, la sincérité de ma quête à travers mon dernier souffle.
Entouré de toute cette gloire, magnificence et luxuriance, rappelle-toi qu’en mon coeur, toi seul me suffisait.
Porté par mon amour, je ne laisserai la mort m’éteindre et, dans le désert, oublié de tous, j’oeuvrerai à ta rédemption.
Toi, mon oasis, ma princesse d’Egypte, ma Déesse, je t’élèverai vers des Cieux supérieurs.
Ne connaissant aucune limite, je continuerai à braver vents et tempêtes.
Sans cesse, je t’offrirai un peu de réconfort venant du Nil du Ciel.
Pour toi, à qui j’ai conquis l’impossible, je ne cesserai de vivre.
Malgré mon absence, tu ne seras jamais seule.
Je me
Chacun de
De ton
Car,