Ecrits de passage

A la confidence.

Permets-moi de me laisser aller à la confidence. Tremblotant, je m’élance. J’éprouve une petite pensée à ton égard. Petite, pour ne pas dire à quel point elle ne l’est pas, pour que tu ne saches comme elle m’obsède, comme sa taille semble irréelle.

À brûle-pourpoint, pour ne pas te révéler son effroyable constance. Je te pense tout au long de la journée. Tu en arrives même à bercer mes nuits, y insérer des mélodies que seule ta voix parvient à chanter. Je ne peux voir une autre personne que toi dans mon infini monde rêvé.

Ô, j’aimerais tant que tu me révèles les couleurs de ta pensée. Tout, absolument tout et en profondeur. Je veux tout percer, voir voler en éclats les habillements menteurs, et cela, qu’importe la teneur. Je veux tout savoir, tout connaître, tout voir et apprendre les messages de ton cœur.

Non, je t’en prie. N’éloigne point ta main de la mienne. J’ai encore tant de choses à lui offrir, tant de désirs à lui faire découvrir. Ne laisse donc pas la peur autant t’atteindre et les voix extérieures te dicter une marche à suivre.

Permets-moi de te proposer d’élever le regard vers cette étoile éternelle qui brille au plus haut dans le Ciel, et tu verras que tous les doutes, en une fois, disparaîtront sans un seul son, comme s’ils n’avaient jamais vraiment existé en ce monde. »

Ecrit le samedi 23 octobre 2021.

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